Recevoir un email pour chaque nouvel article?

Loading

le choix du mois, août, Street Art on the Roc

Mon choix du mois, en août 16, porte sur l’initiative d’une commune bourguignonne, Villars-Fontaine (près de Nuits-St-Georges, sur la D 35). Tous les ans, déjà, elle organisait son festival Vill’Art. Mais cette année, elle a encore amélioré son intérêt pour l’art et les artistes! Très appréciable parce que pas si courant que ça! (En tout cas, par chez nous)

La Ville de Villars-Fontaine a acheté une carrière de pierres de Comblanchien, abandonnée depuis plus de 10 ans, pour en faire un lieu multiculturel. Dans ce curieux espace de falaises blanches, lisses, tranchées dans le vif par les hommes, vont s’organiser des évènements genre théâtre, concerts etc. Un bel écrin à aménager, à « réveiller » (comme dit le slogan des affiches), à réhabiliter.

Dans un premier temps, la Ville a organisé là, récemment, le festival du « Street Art on the Roc ». Un projet soutenu par l’association des Climats de Bourgogne. Six artistes, spécialistes de l’art urbain et des grands formats, ont été invités à réaliser des fresques géantes sur les murs de cette carrière. Ils avaient une contrainte: que leur sujet soit en lien avec la Bourgogne. (Je suppose qu’il fallait tenir compte des subventions, des partenariats etc . Un peu normal. Et, en même temps, ça donne une certaine unité à l’ensemble)Gaël Dod

Une semaine durant, le public pouvait aller observer les artistes, perchés dans leurs nacelles, pinceau ou bombe à la main, réaliser leur fresque sur ces parois de pierre hautes de 12 à 15 m, dans le calme de la campagne des Hautes  Côtes… sachant qu’ils sont plutôt habitués à des façades d’immeubles en pleine ville!VinieEt puis, le 26 août au soir, c’était l’inauguration officielle de ces travaux d’artistes, avec animations musicales, illuminations et tout et tout. La foule! La fête!

Les artistes sont:   –Vinie Graffiti et sa drôle de tête de poupée, monumentale, émergeant d’une chevelure faite de pampres, comme sculptée dans la pierre.. Dans des camaïeux de beige et blanc (pierre!)     –Zest et sa montée de couleurs acidulées, en grandes taches souples qui se superposent et se marient à la pierre.  Osru  -Quant à KRobz, il a peint sur le sol, et a aidé à la réalisation d’une œuvre commune où était impliqué le public.

Il faut savoir aussi lever les yeux sur les graphismes que forment naturellement, ou grâce aux engins d’extraction,  les fissures et autres accidents de la pierre calcaire, sur ces impressionnantes plates-formes verticales, que je n’avais jamais vues d’aussi près (et vous?)!… C’est également du beau travail ! (cf photo ci-dessous).

Les carrières sont dorénavant fermées, jusqu’aux journées du Patrimoine. De nombreux travaux et aménagements sont à faire. Demandez en mairie de Villars la possibilité de visiter (03 80 61 24 00)

ComblanchienCliquer sur les visuels pour agrandir, en deux fois, et voir le nom des auteurs

Rachel Seguin, Galerie Entrée Libre

Rachel Seguin a exposé l’été 2016 à la Caisse d’Epargne, rond-point de la Nation, à Dijon, dans la Galerie « Entrée Libre »,

Rachel Seguin a une spécialité: elle utilise une peinture à l’encaustique (mélange de résine, de cire et de pigments) sur bois. Elle obtient des effets de matière et de couleurs saisissants et variés. Fluidité  ou rugosité. Transparences ou épaisseurs. Mais ses toiles, du coup, ont toutes une surface brillante (on verra plus loin que cela me gène un peu) sauf ses 3 acryliques, bien sûr.

Ce qu’on pourrait appeler ses paysages abstraits évoquent souvent la roche, l’eau, la terre… Sans vrai réalisme (je préfère!). Juste des références à la nature, plus ou moins conscientes.  Son travail à la fois sur la composition et sur le geste, peinture ou sculpture (elle gratte et « sculpte » la matière au couteau) est réussi. Elle maîtrise les harmonies, les équilibres de lignes et de teintes.

C’est plaisant. Ses toiles, sans cadre, sont accueillantes pour le regard. Et…faciles à accorder à un appartement contemporain. Elles seront parfaites pour faire partie de la décoration. Tant mieux. Il en faut.Rachel

Mais vous savez que je suis plus exigeante que cela quand il est question d’art.

Rachel Seguin reste dans la séduction. Et c’est dommage, vu ses capacités. Elle ne franchit pas la frontière du brillant, de l’élégant, du joli. La séduction… Et non l’expression d’un « moi », à la rencontre d’un autre « moi » . Vous voyez ce que je veux dire?  Cette émotion de voir soudain exprimé par un artiste ce qu’on n’a jamais su dire, nous, avec nos pauvres mots. Un pinceau qui va chercher loin dans le vie, dans le coeur… Quelque chose de fort, de vrai, de profond. J’ai noté une des peintures, dans les gris, noirs et blancs (avec nuages de bleuté ou de rouge pâle), qui pourrait plus facilement nous embarquer dans un voyage intérieur… Alors?Rachel2Cliquer sur les visuels pour agrandir , en deux fois

Dijon vu par Jonas

En 2016, le « Dijon vu par », salon Apollon, à l’Hôtel de Ville, a été confié  au photographe Jonas Jacquel.

J’aimais quand Jonas Jacquel faisait des chroniques sur les expositions d’art dans le Bien Public (une bonne sensibilité sur le sujet, c’est si rare). J’ai aussi aimé ses reportages photos pour le BP ou d’autres magazines, son bouquin sur Dijon, ses books de mariage etc…

Ici, sa vision de Dijon m’a laissée perplexe. Que son noir et blanc soit bien noir, ça ne me choque pas (si ça correspond à l’image qu’il se fait de notre ville, ok). C’est une critique que j’ai entendue à propos de cette expo. Pas la mienne.

Par contre, ses quelques regards portés sur cette ville m’ont paru, d’une part, la réduire un peu, d’autre part, la rendre banale et commune à n’importe quelle autre cité ou village (un couple qui s’enlace sur des draps de satin, c’est dijonnais? ) et enfin passer du coq à l’âne. Les portraits, les chiens, les carcasses de voiture, le street-art, les arbres, les pavés…. De très belles images. Des photos de pro. Oui.  Mais pas de suivi comme dans ses reportages. Pas de lien. (Ou alors, j’ai rien vu.)  Une balade au gré de ses pas, de-ci, de-là? Non plus. On a plutôt l’impression d’un simple choix personnel parmi les photos qu’il trouve bonnes à montrer, voilà. Son idée de revenir à la première version de cette exposition de la Ville: « Vu par… » était certes bonne. La simplicité de présentation est appréciable, aussi. Mais…pas de battements de cœur…

J’ai sûrement tout faux. Dites-moi!

Et, en plus, à l’accueil, ce jour-là, un monsieur qui téléphonait à voix tout ce qu’il y a de plus haute, qui ne jetait pas un oeil sur les visiteurs s’approchant de sa table de présentation. On n’avait pas du tout envie de rester…et ça durait, ça durait (tout le temps de ma visite, en fait, et avant, et après!!!)

 

Château de Gilly-lès-Cîteaux, sculptures

Depuis début août, rien! Je n’ai pas profité des quelques manifestations d’art plastique du coin (ni même des coins plus lointains!) Mais j’ai enfin, la semaine dernière, emmené mes petits enfants au château de Gilly-lès-Cîteaux (hôtel-restaurant) pour une agréable balade au milieu de sculptures contemporaines.

Une vingtaine d’artistes exposait cet été 2016 dans le parc du château, dans les salons, sur la terrasse… Une bonne initiative.N.Brousse

La plupart de ces sculpteurs ne m’étaient pas inconnus:M.Mugnier

Parmi les sculpteurs exposants j’ai tout de même découvert Annie Berthet et ses bonnes grandes géantes en bronze,Y.Baudouin J’ai apprécié. Ainsi que quelques unes des petites terres cuites d’Anne Perrin.

Cliquer sur les visuels pour agrandir, en deux fois, et voir apparaître le nom de l’auteur

 

le choix du mois, juillet 2016, C.Delbecq

Contrairement à juin, je n’ai pas beaucoup traîné dans les expos en juillet! En tout cas, rien ne m’a touché vraiment. Le seul évènement dans le domaine de l’art qui m’a marquée ce mois-ci, c’est la parution du « Book 31 » de Christine Delbecq.

Elle a voulu retracer quelques escales de ce voyage d’artiste plasticienne qu’elle poursuit sans relâche. Quelques étapes du chemin parcouru sur les trente dernières années.

Et voici donc un petit livret de 31 photos (excellentes). Présentation sous forme de cartes postales détachables (avec talon qui reste à demeure). Introduction écrite par Anne, l’une de ses collectionneuses qui la suit dans son travail depuis longtemps.book

Et ce beau petit ouvrage a été réalisé dans le cadre du projet de fin d’études des étudiants en communication et industries graphiques du lycée André-Malraux de Montereau-Fault-Yonne (77).

Il me semble, en fait, que ce Book est dans la continuation de son travail. Car Christine Delbecq n’a jamais cessé de repasser sur ses traces, pour mieux continuer. Comme dans un labyrinthe où l’on a parfois l’impression de devoir revenir sur ses pas pour trouver la suite du parcours.

Elle avance comme on tricote: utilisant la maille qui vient d’être réalisée pour enchaîner sur la suivante et aboutir, ainsi de suite, à une œuvre globale.

Elle s’enrichit d’elle-même. Chaque travail fait tremplin pour un autre. Elle se sert de ce qu’elle a déjà fait exister pour en tirer quelque chose qui l’aide à poursuivre.book2

Elle ne tourne pas en rond. Jamais. Elle part plutôt dans un continuel enroulement. Comme la musique de Bach. Des rubans en spirales. Pas de radotage ni de répétition. (On en connaît des artistes qui ont tendance à se répéter!!)

Chez elle, tout se rejoint et se complète. D’où la constance de l’inspiration. ( « équilibre fragile », « coexistence impossible entre gravité et suspension », « comment être en appui dans le vide »… Voilà ce que résume Anne, dans l’introduction du Book 31)book3

Book 31 fait défiler, sans vraie chronologie, quelques images emblématiques du travail de Christine Delbecq. Et qu’est ce qu’on est contents de retrouver les « pieds », les « rouges de glace », les « vies froissées », « les grandes vagues de pierre »… Et puis, on reconnaît les périodes des « lettres sans mots » et « marcher les jours », des « Mumbaï cubes », des « chaos cartons » …

On a juste hâte de connaître la suite! Pour vous procurer Book 31, <christine.delbecq@gmail.com>

cliquer sur les visuels pour agrandir, en deux fois

 

Titus, avant déménagement

Dans cette rubrique « Visites d’ateliers », je parle d’ambiance, je dis ce que je vois, entends et ressens,  mais ce n’est pas vraiment un article sur l’artiste lui-même et son travail. Rappelons-le.

Juin 2016. Il va déménager bientôt. Vite! Que je fasse le portrait de cet atelier avant qu’il ne change. Ce n’est pas un capharnaüm indescriptible. Je me sens assez disposée à le décrire!

La vieille porte en bois, à la peinture écaillée (celle d’un ancien garage) donne l’info: « Le Pèse-Nerf ». Tu y es ( il faudra que tu demandes un jour pourquoi le dénommé Titus se fait appeler du titre d’un texte de Artaud). Tu entres. Euh! Tu te poses aussitôt la question du trajet pour rejoindre les élèves et le maître des lieux. Ils sont là. Tout près. La pièce n’est pas si grande. Mais entre toi et eux il y a des vélos, des cartons, des chevalets, des piliers, des seaux, des caisses… Tu plonges.titus

Le sol est joliment maculé de taches de peinture. Devant toi, au fond, un mur brut, avec pierres disparates et fissures. Au-dessus, des fils électriques (sagement gainés quand même) sont en balade et un long tuyau tordu saute d’un mur à l’autre. Tu te retournes. En face, contre les vitres grillagées de la rue, une grande table disparaît sous un vrai fouillis d’atelier.  Amoncellements de chiffons salis, des centaines de pinceaux qui trempent, une foule de gros tubes de peinture aplatis et avachis… Deux ou trois vélos se balancent au plafond. De vieux néons blafards se font oublier là-haut. Des piles bancales et branlantes de dizaines de magazines, livres et papiers s’appuient vaillamment contre la fenêtre.

Tu souris. Tu es bien. Tu entends discuter et blaguer les artistes, ça bavarde mais ça travaille. Tu reviens vers eux. On te propose un café et un morceau de gâteau. Musique de fond.titus3

Tu regardes comment bouge le crayon, le doigt, la craie ou le pinceau sur ces toiles ou ces espèces de tableaux noirs, œuvres en devenir. L’air de rien, Titus guide, explique, conseille…Reprend un trait, rectifie une ombre…Félicite, corrige, fume une cigarette, philosophe un brin… Les choses se font et se disent en souplesse.

Un masque en carton noir est accroché quelque part. Deux poupées sont suspendues au mur. Un espace repos se fait discret dans un coin (fauteuil de jardin, lit, couette en vrac…).

Et alors… Bien plus forts que le fouillis-foutoir (au fait! Pas aperçu une seule toile d’araignée!), tu retiendras les portraits que tu as vu émerger ici et là dans cet atelier. Posés au sol, à la va-comme-je-te-pousse. Ils t’auront marqué. Leur regard te restera au cœur. Réalisés par Titus ou par ses élèves… Encore en gestation ou prêts à être accueillis par quelqu’un.titus2

 Cliquer sur les visuels pour agrandir, en deux fois

Place Wilson, Zut…

« Place aux arts » ! Jolie formule! Bien trouvée! Mais fausse, en grande partie! Cet été 2016, un samedi, autour de cette place dijonnaise, à kiosque et à jets d’eau, Wilson de son nom, s’étaient installés des exposants. Des artistes? Ah bon?

J’en ai très peu vu, en réalité!  Six ou sept qui mériteraient le nom… Guère plus.  Désolant. (Ne me demandez pas qui! Certains sauront de qui je parle!)

Je vais m’attirer les foudres en affirmant que cette « place aux arts » était démoralisante!  M’en fiche. Au moins j’aurai des commentaires ! Je ne peux en lire sur ce blog, pratiquement, que lorsque j’écris des méchancetés…

Que chacun puisse s’amuser à jouer du pinceau, à crayonner, à fabriquer des bijoux, à cuire de la terre…Oui. Pas de problème. Ces plaisirs sont recommandés, même. Prenez votre pied. Mais de grâce, ne nous imposez pas vos « œuvres ».  Si on continue d’exposer des choses de qualité médiocre, en les qualifiant « d’art », on fait du mal à la fois aux artistes (les vrais) et au public.

 

 

 

le choix du mois, juin 2016, Didier Joly

J’aurais pu,  pour cette rubrique,  m’arrêter sur l’un des artistes vu ce mois-ci.  Il y avait le choix. J’ai eu beaucoup de coups d’amour! Mais je préfère parler de quelqu’un que je n’ai pas encore cité ici. Ce n’est pas forcément le plus fort rencontré en juin. Mais c’est une belle découverte qui m’a fait passer un agréable moment.

Il s’agit du céramiste Didier Joly, dont j’ai vu le travail au Couvent de Treigny (89), dans l’exposition  « D’ici et d’ailleurs ». Le principe était de présenter des duos: un membre de l’association des potiers locaux et son invité. Je crois que Didier Joly vient de Haute Normandie, son hôte était Colette Biquand.Joly2

Je pense que ce qu’il présentait à cette expo n’est pas son travail habituel. Peut-être ses recherches actuelles. De toute façon, très intéressant. Didier Joly a juxtaposé deux matières, le verre et la terre, réunies pour chacune des pièces exposées. Deux matières dont il a gardé le caractère un peu brut, suffisamment pour que les deux se marient bien. Mais deux matières suffisamment différentes pour faire choc. Toutes les deux, en tout cas, ont le feu en commun…Joly

Elles s’accueillent l’une l’autre. Elles se lovent l’une dans l’autre. S’appuient l’une sur l’autre. Dense, opaque, la terre est colorée, marbrée de brûlures… Épais mais translucide, le verre est blanc, capteur de lumières et de reflets…

-L’une est le mur, l’autre la fenêtre.

-La terre est infranchissable.
Le verre laisse passer quelque chose.
On se surprend à croire la terre solide et le verre fragile.
Mais je crois que l’on se trompe.
Ils forment couples inébranlables.

-Un jour, une goutte d’eau et un morceau de glaise se sont rencontrés.
Ils se sont figés, fossilisés.
Et sont restés ensemble.
La goutte est peut-être devenue glace.
Le morceau de glaise pierre de volcan.

cliquer sur les visuels pour agrandir, en deux fois

 

 

 

Festival Ex-VoO, programme été 2016

Programme été 2016:  ça se passe en divers lieux, Yonne et Côte d’Or.

Yaninka, sculptures acier, du 4 juin au 18 septembre, Prieuré de Vausse, Châtel Girard.  Du mercredi au dimanche. 10-12h et 14-18h.

-Gilles Malatray, installations sonores, du 4 juin au 4 octobre, parc et musée Buffon, Montbard. Du mercredi au dimanche, 10-12h et 14-18h.

-Sterenn Marchand Plantec, dessins, du 4 juin au 4 octobre, parc et musée Buffon, Montbard. Du mercredi au dimanche, 10-12h et 14-18h.

-Gene Fenn, photos, du 11 juin au 18 septembre, musée Gorsline, Bussy le Grand. Vend.sam.dimanche, 15h-19h

Danièle Tournemine, art textile, du 6 août au 18 septembre, Prieuré de Vausse, Châtel Girard. mercredi à dimanche, 10-12h et 14-18h.

 

à Eric Schenker

Ça tient…

Quand Eric Schenker dessine, il bâtit.

De quelques traits d’encre, il construit.

Ses architectures sont des défis à l’équilibre et à la verticalité.

Je me demande si ses échafaudages tiennent davantage par leurs pleins que par leurs vides.

Parfois des lignes légères s’échappent de la construction.

Ténues, flottantes.

Je crois deviner ici et là une échelle ou quelques marches improbables.

Ça tient…schenker3

Mais ces graphismes pourraient bien être des ombres.

Les ombres de sculptures rêvées.

Des possibles. Des éventuels. 

Car, soudain, oui, le dessin prend matière.

Il devient volume.

Eric Schenker échafaude en grès. Schenker2

Des choses dressées. Debout.

Des stèles, des totems, des menhirs, des tablettes, des colonnes…

Qui se tendent vers le ciel.

Et … C’est étonnant…

Le dessin est toujours présent.

Il a laissé son empreinte. Il est là.Schenker

Comme si la céramique en avait gardé la trace.

Je le vois…

Peut-être son squelette par transparence.

Ou un tatouage…

Céramique tatouée ?

janvier 2016

 Cliquer sur les visuels pour agrandir, en deux fois