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« J’ai cru voir des pétales, des feuilles, des fragments d’écorce, des fossiles. Mais j’ai rêvé, non ? Ou alors, j’ai levé un voile, poussé une porte et franchi une frontière.Celle qui permet de passer chez les fées. Oui, j’ai pénétré dans un conte de fée.
Les végétaux sont en fait devenus des objets
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Pour Sophie-Caroline et son expo avec le collectif Le Grand Plongeon (2016)
Saisir ce qu’on ne peut pas saisir
Parce que c’est trop loin
Ou parce qu’il faudrait savoir marcher sur l’eau
Couler l’air
Flotter l’eau
Enfermer le trop léger
Attraper au vol ce qui ne dure pas
Prendre par la main le
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Ça tient…
Quand Eric Schenker dessine, il bâtit.
De quelques traits d’encre, il construit.
Ses architectures sont des défis à l’équilibre et à la verticalité.
Je me demande si ses échafaudages tiennent davantage par leurs pleins que par leurs vides.
Parfois des lignes légères s’échappent de la construction.
Ténues, flottantes.
Je crois deviner
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Christine Delbecq s’est lancée il y a quelque temps dans une démarche passionnante, liée à son travail de plasticienne. Il s’agit d’un échange de correspondances. Elle a envoyé des « lettres » sans écriture, sans mots (au sens classique). Des lettres sur draps, des lettres en lanières de tissu, des lettres rédigées avec des centaines
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Normal 0 21
Parce que le corps est un langage, Jean-Sébastien Still peint des corps.
Corps suggérés, qui émergent de formes incertaines. Corps devinés dans des chairs déstructurées, emmêlées, morcelées….
Et les corps de Still disent l’indéfinissable.
Tous ces ressentis, ces émotions. Tous ces coups de cœur,
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Parfois je me demande pourquoi je tombe amoureuse de gribouillis sur une toile de peintre. Qu’est-ce qui me prend d’être heureuse juste parce qu’un pinceau a laissé sa trace colorée sur une feuille blanche ?
Mes coups à l’âme, pourtant, ne sont pas systématiques.
Parfois, je craque. Parfois, rien.
Mon
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J’aimerais écrire comme il peint. Avec la pointe d’un cil.
Mais les mots souffrent d’épaisseur…
Si lui dessine du floconneux, moi je ne trace que du gras.
Si son pinceau devient ciselet, moi je ne débite que du texte bourratif.
L’écriture n’est pas miniature. Du moins, pas la mienne.
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Le texte qui suit, je l’ai écrit en 2008, inspirée par une oeuvre de l’artiste plasticienne Christine Delbecq (cf les deux photos). Il s’intitule « Je suis en chantier », suivi de « Journal d’archéologie ».
Je suis en chantier. Je suis un vaste chantier.
J’ai entrepris des fouilles
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comme d’habitude, les textes qui suivent sont écrits par moi, en résonance à une oeuvre d’artiste, en l’occurrence, ici, à celle de Christine Delbecq. (Précision pour ceux qui n’auraient pas encore compris!)
Version lente
Après le glissement, quelques secousses à peine murmurées. Après la pente douce, quelques rencontres effleurées. Le souffle passe. La grande
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J’ai vu des lignes écrire le vide
Et dessiner des fenêtres comme sur une carcasse calcinée
Elles traçaient des cubes tordus
Avec de faux angles droits
C’était une géométrie chahutée
Une logique démontée
J’ai vu des volumes éventrés
Comme des boîtes inutiles
Des squelettes de boîtes
Pleines de courants d’air
C’était une déconstruction en creux
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