En 2016, le « Dijon vu par », salon Apollon, à l’Hôtel de Ville, a été confié au photographe Jonas Jacquel.
J’aimais quand Jonas Jacquel faisait des chroniques sur les expositions d’art dans le Bien Public (une bonne sensibilité sur le sujet, c’est si rare). J’ai aussi aimé ses reportages photos pour le BP ou d’autres magazines, son bouquin sur Dijon, ses books de mariage etc…
Ici, sa vision de Dijon m’a laissée perplexe. Que son noir et blanc soit bien noir, ça ne me choque pas (si ça correspond à l’image qu’il se fait de notre ville, ok). C’est une critique que j’ai entendue à propos de cette expo. Pas la mienne.
Par contre, ses quelques regards portés sur cette ville m’ont paru, d’une part, la réduire un peu, d’autre part, la rendre banale et commune à n’importe quelle autre cité ou village (un couple qui s’enlace sur des draps de satin, c’est dijonnais? ) et enfin passer du coq à l’âne. Les portraits, les chiens, les carcasses de voiture, le street-art, les arbres, les pavés…. De très belles images. Des photos de pro. Oui. Mais pas de suivi comme dans ses reportages. Pas de lien. (Ou alors, j’ai rien vu.) Une balade au gré de ses pas, de-ci, de-là? Non plus. On a plutôt l’impression d’un simple choix personnel parmi les photos qu’il trouve bonnes à montrer, voilà. Son idée de revenir à la première version de cette exposition de la Ville: « Vu par… » était certes bonne. La simplicité de présentation est appréciable, aussi. Mais…pas de battements de cœur…
J’ai sûrement tout faux. Dites-moi!
Et, en plus, à l’accueil, ce jour-là, un monsieur qui téléphonait à voix tout ce qu’il y a de plus haute, qui ne jetait pas un oeil sur les visiteurs s’approchant de sa table de présentation. On n’avait pas du tout envie de rester…et ça durait, ça durait (tout le temps de ma visite, en fait, et avant, et après!!!)
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