J’ai vu des lignes écrire le vide
Et dessiner des fenêtres comme sur une carcasse calcinée
Elles traçaient des cubes tordus
Avec de faux angles droits
C’était une géométrie chahutée
Une logique démontée
J’ai vu des volumes éventrés
Comme des boîtes inutiles
Des squelettes de boîtes
Pleines de courants d’air
C’était une déconstruction en creux
Un équilibre cabossé
J’ai passé mes bras au travers des carrés décalés
Entre les arêtes écartelées
Je n’ai pas trouvé les côtés
Ni le fond, ni les bords
Et c’était immobile.
ça existait
Mais c’était en suspension
Et attendait des conditions de vie favorables
Comme la petite bactérie du désert
1 et 2
beaux textes
beau travail!
anne gorouben
Je suis parti du blog de catherine gorsoulas pour atterrir par hasard sur le tien.
Ton texte est plein de poésie et de sensibilité.Pour m’être frotté à l’écriture et à la peinture, j’y ai retrouvé la spécificité du verbe, créateur d’un espace nouveau même quand il contemple la plasticité artistique.