Ce mois de mai 2018, je n’ai écrit qu’une fois dans mon blog. D’autres choses à faire, beaucoup d’allers et venues. Mais j’ai visité quelques expos malgré tout. Parmi elles j’ai retenu celle du jeune architecte japonais Junya Ishigami à la Fondation Cartier, à Paris. Elle s’intitulait « Freeing Architecture ».
Ishigami avait conçu son exposition comme une installation artistique. Ses maquettes et ses esquisses occupaient tout l’espace (magnifique) de cette Fondation, elle-même œuvre de l’architecte Jean Nouvel. Elles se répondaient harmonieusement. Et c’était un bonheur d’y circuler, découvrant toute l’imagination du jeune japonais, son ingéniosité, sa créativité exceptionnelles.
Savoir que ses maquette ont été conçues spécialement pour cette exposition est très intéressant. Donc APRÈS la réalisation, après le résultat final des œuvres d’architecture. Ce ne sont plus des visions anticipatrices, des projections dans l’avenir. Ce sont des œuvres façonnées à la main, créées telles des œuvres d’art. Elles ne servent plus à prévoir, à construire un virtuel pour aboutir à une réalité. Elles sont des choses en elle-mêmes. Elles sont faites pour être montrées et pour montrer.
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