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Mattieu Cheneby, La Source

A la Galerie La Source, Fontaine-lès-Dijon, une expo de photos était à voir en décembre 2014: Matthieu Chèneby et sa « Nature morte? »

On a tendance à toujours vouloir rapprocher photo et peinture! Devant une peinture: « C’est beau! On croirait une photo! ». Devant une photo: « C’est beau! On dirait une peinture! » Comme si les deux arts ne pouvaient pas vivre leur existence propre! Certes, au départ, ils ont la même raison d’être: rendre la réalité. Et en garder le souvenir.

Mais, franchement, l’art (peinture, photo ou autre !) est bien autre chose qu’une reproduction de la réalité; ça part de là, ok, mais ça va plus loin, ça remanie, ça bouscule, ça révèle, ça invente.

A propos de cette expo de Matthieu Chèneby, voici une ou deux de mes remarques:

Sa série « Infrarouge »:  L’objet, on le reconnait. Ampoule, cornet de frites, appareil photo etc. Et pourtant, il n’est plus l’objet connu. Avalé par le décor. Figé dans une matière. Coulé, moulé dans une couleur (un monochrome rouge étonnant). Il n’existe plus. Il pourrait être une sculpture. Il pourrait être une peinture. Il a quitté ce monde. Entré dans un autre univers. Et tous ces objets choisis par Matthieu Chèneby deviennent anonymes, et même presque homonymes!  Ont tendance à perdre leur identité.

Sa série « Melancholia »: Une belle mise en valeur du noir. Eclaboussures. Reflets. Déchirures de noir. Petites failles blanches. Clapotis d’argent. Des poésies en noir et blanc. Et présentées comme des calligraphies asiatiques.

Sa série « United Colors »: Un travail de photographe sur la couleur. A la recherche de sa chair, de sa musique, de ses rapports à la lumière, de ses profondeurs, de ses fusions…

allez voir son site:  matthieu-cheneby.com

 

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